L’Idée de la France


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Nos vivons dans un monde dangereux, DAECH  fait régner La terreur règne un peu partout à travers le monde en Afghanistan, En Asie, au Proche et Moyen Orient, en Afrique, en Europe. Ailleurs Les agissements tyranniques  de POUTINE en Russie, d’ERDOGAN en Turquie, de KING JONG-UN en Corée du nord d’ASSAD en Syrie nous apportent chaque jour la démonstration que le terrorisme n’est qu’une facette d’un monde dangereux.

Dans les démocraties le véritable danger réside dans l’immobilisme, dans le manque de confiance en soi,  cette difficulté à nous adapter aux effets de la mondialisation ouvre la porte à la montée des extrêmes en Europe (en Allemagne, en Italie, en France) au durcissement des droites aux États unis avec Donald TRUMP ou en Angleterre, en France également et place ces pays face à des choix dont les conséquences ne seront pas sans périls pour leur équilibre et la paix dans le monde.

Comment expliquer de tels basculements ? Probablement le manque d’adaptation aux brusques changements qu’entraine la mondialisation et à la difficulté d’être en capacité de s’adapter en permanence ce que l’on traduit sous le terme d’agilité qui fait peur à nos populations dont la caractéristique démographique est le vieillissement ce qui rend plus difficile encore l’acceptation du changement. En à peine 5 ans le slogan le  changement c’est maintenant est obsolète, désormais le changement c’est tout le temps, c’est cette dimension qu’il va falloir désormais intégrer dans notre système de pensée et dans nos organisations et dans nos politiques économique et sociétales, nous allons devoir faire en sorte que nos systèmes et nos organisations soient durables car agilité ne peut signifier agitation permanente, législations exponentielles, nous devons nous extirper de la dictature de l’instant de la pression médiatique, de l’immédiateté devant lesquels les êtres humains  sont désarmés l’Homme n’est pas une puce d’ordinateur. L’humain doit être au centre de de a réflexion politique, l’humanisme doit rester au cœur de la pensée politique. Pour cela il faut aider L‘Homme à comprendre le monde et lui fournir les moyens de pouvoir en permanence s’y adapter, c’est pourquoi l’éducation, la formation et la recherche sont les axes majeurs d’une politique  pérenne, raison pour laquelle le Cap fixé par le président HOLLANDE était le bon même si le temps a manqué. Le passage du septennat au quinquennat a considérablement affaibli notre système politique notre pays est en élection quasi permanente, pas assez de temps pour juger de l’efficacité des politiques engagées même si des outils efficaces ont été mis en place pour en analyser les impacts. Peu de temps pour élaborer des projets.

35 ans, c‘est l’horizon que se fixait Georges Orwell dans son célèbre Roman« 1984«  publié en 1949. 67 ans plus tard les guerres nucléaires n’ont pas éclatées et  le roman reste d’une troublante actualité :

Le novlangue s’immisce peu à peu dans notre quotidien par le biais du numérique : pendant que les quinquas sont à la chasse aux Pokémons  des « penseurs«  expriment leurs théories en hashtags réducteurs tandis que nos prêcheurs médiatiques font éclater  leurs humeurs en tweets de 140 caractères maximum et expriment leur humanité au travers d’émoticônes jaunis ou tentent de s’immortaliser avec leurs fans sur les réseaux dit sociaux par de merveilleux selfies. Cette évolution brutale doit nous conduire à reconsidérer notre vision du futur, dans quel monde voulons-nous vivre ? C’est le véritable enjeux des prochaines élections

Cette réductions des concepts et donc de la pensée, n’est certainement pas étrangère à l’accumulation invraisemblable d’inepties que l’on entend dans cette campagne présidentielle mais le pire est à venir : au train où vont les choses, si l’on n’y prend pas garde, les primaires finiront par compter autant  de candidats que d’électeurs. Finalement la meilleure façon d’être au plus près du citoyen, n’est-ce pas dans l’air du temps ?

Qui veut être président ? : Moi, moi, moi, moi, moi,

Moi aussi, moi aussi, moi aussi !

Il n’y a aucune issue dans ce monde de l’entre-soi, de l’égo, les citoyens ne sont pas dupes et ne laisseront  pas le champs libre  aux esprits brouillons, simplificateurs, mystificateurs.

Plus que jamais nous avons besoin de têtes bien faîtes et bien pleines capables de gérer la complexité inhérente au monde moderne et d’imposer la simplification et la transparence de modifier les règles de gouvernance pour  impliquer d’avantage le citoyen dans les processus décisionnels et plus simplement de rapprocher le citoyen de la chose publique.

Ceux qui prétendent trouver une issue à nos difficultés en supprimant  l’ENA en introduisant le tirage au sort comme modalité d’entrée en politique ou en prônant une politique de robin des bois ou encore en prétextant un déclin qui n’est pas la réalité ne sont pas dignes de la fonction présidentielle.

Il faut cesser de rêver sans pour autant  renoncer à l’utopie :

L’Europe n’est plus une utopie plus que jamais nous avons la possibilité de conforter l’édifice pour peser véritablement dans le monde en commençant par faire de la lutte contre la pauvreté et contre l’exclusion une priorité.

Pour cela, avant toute chose c’est la confiance qu’il faut rétablir faire en sorte que les français retrouvent confiance en eux en cessant de dénigrer la France en défendant coûte que coûte l’idée de la France comme l’a fait le président HOLLANDE le 08 septembre 2016 à Wagram.

 

 

 

 


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